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SERIE TV
Animé de bonne qualité , Blue gender est un cousin lointain de Straship Troopers . Oui , à bien des égards on peut y retrouver des similitudes , mais pourtant Blue Gender posséde sa propre patte satirique , et si dés le départ la critique est trés militaire , elle s'en éloigne par la suite .
Dans un avenir lointain , l'humanité a été dévasté par l'apparition d'insectes géants, les blues . Seule quelques 10 millions d'hommes ont pût s'exiler sur une station spatiale, seconde terre , à la recherche de l'arme ultime pour erradiquer la menace Blue . Prés de 2 décennies plus tard , des commandos tombent sur une découverte qui va bouleversé le sort des survivants : des sleepers . Ce sont des humains qui sont tombés malades avant l'infestation et qui ont été endormis dans l'espoir d'une guérison future : en fait ils possédent la même cellule à l'origine des Blues, la B . Le pouvoir militaire décide de réveiller ces hommes et d'en faire des super soldats aux commandes de méchas destructeurs , les doubles lames.
Si le scénario de base est assez simpliste , voir même déjà vue, la critique elle est un pure joyaux de l'animation . La représentation de la classe dirigeante fait froid dans le dos : le conseil a établi une loi martiale , ainsi sur seconde terre nous ne retrouvons que des militaires et des scientifiques , le reste des survivants a été endormis à cause des faibles ressources . Peu à peu l'origine des Blues est explicite : la terre , la planéte bleue a engendré les Blues comme un systéme de défense envers son virus principale , l'homme . Si les Blues apparaissent comme des insectes sans pitié , il n'en n'est pas trés différend non plus de l'homme qui envoie des troupes entiéres se faire massacrer juste dans le but de trouver la réponse, et celà sans rechigner au sacrifice , le pouvoir de destruction et de protection des soldats étant bien dérisoire . Et si au hasard des routes ils croisent des survivants humains , ils ne les acceuilleront pas dans leur base mais les laisseront de faire déchirer par la menace insecte . Les paysages , pour la plupart des cités , sont cauchemardesques avec des nids implantés partout et des patrouilles de la mort incessantes massacrant tout malheureux se trouvant sur leur chemin . Dans leur folie à vouloir récupérer à n'importe quel prix la terre , les soldats tomberont comme des mouches , et la lutte du pouvoir prendra le pas .Comme un cycle infernal , les dirigeants se succéderont , les idéaux aussi , pourtant l'objectif principal lui s'éloignera , et ce qui fera la différence entre l'homme et l'insecte se réduira : la survie à tout prix et l'espoir d'une autre vie . Et c'est là que se trouve le jus de la série : l'homme ne peut prétendre à une autre vie s'il n'a pas appris à vivre avec sa planéte , et non au dépend de la planéte : ainsi le Darwinisme omniprésent ( la loi du plus fort ) trouvera un écho bien réel , et l'homme qui est le seul animal avec une conscience pourrait perdre sa seule occasion de prouver sa différence .
Sur le point technique , point faible de la série : oui le design des insectes fait plus penser à du pockémon qu'a du monstrueux et prédateur et la série n'est pas non plus une des plus pointus qui soit au niveau artifice . L'originalité vient du design des méchas , les rapaces blindés , qui ne sont pas intégrales , offrant une bien maigre protection contre les Blues . Néanmoins tous ces points ne seront pas un obstacle à la vision des 26 épisodes qui constituent la seule et unique saison de Blue Gender , assurément .
par vampirio le 11/08/2006